"I lost everything, she stole everything from me. I lost my freedom, my soul. She stole my word, my material goods, she stole my family because she cut the lines with them, with my friends. I have nothing personal left, she cut me off from the world, I had no information about the world around me. When I was in I did not even know who was president of our country."
«J’ai tout perdu, elle m’a tout volé. J’ai perdu ma liberté, mon âme. Elle m’a volé ma parole, mes biens matériels, elle m’a volé ma famille puisqu’elle m’a fait couper les liens, avec mes amis. Je me suis retrouvée sans plus personne, elle m’a coupée du monde, je n’avais même plus d’informations du monde qui était autour de nous. Moi à l’époque, je ne savais même pas qui était le président de la République.»
the story continues on a chilling note:
Nevetheless, this morning the accused still seems to exercise a certain influence over the alleged victims because only half of the 22 people identified carried through with the legal process. "Even after being under court control and having recovered her freedom, [...]" stated the victims' lawyer, "she continues with her activities."
Pourtant, ce matin, l’accusée semblait toujours avoir une certaine emprise sur les victimes présumées puisque seulement la moitié des 22 personnes recensées est allée jusqu’au bout du processus judiciaire. «Depuis qu’elle est sous contrôle judiciaire et qu’elle a recouvert la liberté, […] elle continue ses activité», a affirmé Me Rouiller, au micro de la radio. Le procès s’achève mardi.
UNE FEMME GOUROU DEVANT LE TRIBUNAL
C’est la maison dans laquelle les adeptes étaient réunis, à Lisieux. | Photo PhotoPQR/Ouest France/MaxPPP
Une femme de 57 ans est accusée d’être à la tête d'une secte. Elle comparaît lundi et mardi devant le tribunal correctionnel de Lisieux. La gourou présumée est soupçonnée d'avoir détourné plus de 400.000 euros.
Elle disait être «l’épouse de Dieu» et prétendait avoir reçu «la parole divine». Une quinquagénaire, mariée et mère de trois enfants, comparaît lundi et mardi pour «abus frauduleux de l’ignorance ou de la faiblesse d’une personne vulnérable», rapporte «Ouest France». Elle est soupçonnée d’avoir abusé d’une vingtaine de personnes, adeptes du «Parc d’accueil» et de leur avoir extorqué, entre 2002 et 2007, plus de 400000 euros. Le procès, qui se déroule devant le tribunal correctionnel de Lisieux (Calvados), sera jugé à huis-clos. Des accusations de violences physiques et sexuelles ont été portées contre l’accusée: elle leur imposait des ébats sexuels de groupe dans le but de les «purifier», d’après RTL. «Les anciens adeptes rapportent avoir connu l'enfer d'une prison mentale sur fond de violences morales, physiques et sexuelles, fruit d'une emprise totale de la part du gourou», a affirmé à l’antenne de France 3 Basse-Normandie Me Pascal Rouiller, avocat de plusieurs victimes. Deux plaintes, l’une en 2004 et l’autre en 2006, avaient mené en 2007 à l’interpellation des membres du groupe mais seule Françoise D. avait été incarcérée pendant cinq mois. Elle comparaît libre et encourt sept ans de prison.
"EN SA PRÉSENCE, ON DEVAITTOUJOURS BAISSER LES YEUX"
L’une de ses victimes présumées a témoigné ce lundi au micro de RTL: «J’ai tout perdu, elle m’a tout volé. J’ai perdu ma liberté, mon âme. Elle m’a volé ma parole, mes biens matériels, elle m’a volé ma famille puisqu’elle m’a fait couper les liens, avec mes amis. Je me suis retrouvée sans plus personne, elle m’a coupée du monde, je n’avais même plus d’informations du monde qui était autour de nous. Moi à l’époque, je ne savais même pas qui était le président de la République.»
«On vivait comme en autarcie, donc le monde autour de nous, on n’en avait plus connaissance. Elle m’a violenté physiquement, elle m’a volé ma dignité, elle m’a tout pris», affirme cette femme qui souhaite rester anonyme, avant de poursuivre: «Je me souviens qu’en sa présence, on devait toujours baisser les yeux. Qu’elle nous humilie ou qu’elle nous élève, il fallait le faire.» Pourtant, ce matin, l’accusée semblait toujours avoir une certaine emprise sur les victimes présumées puisque seulement la moitié des 22 personnes recensées est allée jusqu’au bout du processus judiciaire. «Depuis qu’elle est sous contrôle judiciaire et qu’elle a recouvert la liberté, […] elle continue ses activité», a affirmé Me Rouiller, au micro de la radio. Le procès s’achève mardi.